Le Tarot pour s'aider soi-même

Pourquoi un livre de plus sur le Tarot, alors qu'il en existe déjà des centaines de milliers sur le sujet?

La raison en est simple: je n'ai tout simplement pas trouvé d'ouvrage qui me satisfasse pleinement. J'en ai lu beaucoup, mais aucun qui ne reflète pleinement l'essence du Tarot. Mais je n'en ai rencontré aucun qui offre une méthode accessible pour utiliser cet admirable instrument. 

J'ai longtemps songé à un film, mon moyen d'expression premier. Avec Alexandro Jodorowsky, nous avions même eu une idée de composer une méthode d'initiation en vidéo. Ni l'un ni l'autre n'avons insisté là-dessus. 
Pour faire un film, qui puisse être largement diffusé, il faut quelque chose de plus, une trame qui entraîne le spectateur. J'ai longtemps cherché, sans que jamais le déclic se produise. Il faut dire que le film est une forme saisissante, mais figée. Le Tarot est lui un médium totalement interactif; cela montre sa stupéfiante modernité. 

Le livre permet au lecteur de marquer une pause, revenir quelques pages en arrière... Il offre plus de possibilités participatives. Elles sont augmentées dans le format électronique. Les nouvelles technologies permettent en plus des prolongements conversationnels, comme ce blog. 

Le Tarot est un langage et appelle ainsi à l'échange. Ma connaissance du Tarot est née de l'observation attentive des cartes, mais s'est nourrie et considérablement développée avec l'interaction engendrée par les consultations ou leçons particulières que j'ai données. 

Depuis l'enfance j'ai toujours été fasciné par les jeux de cartes, jusqu'à jouer clandestinement au fond des salles de classe trop ennuyeuses!

Plus tard, quand l'intérêt pour la face cachée de l'existence s'est fait sentir, je me suis tout naturellement dirigé vers le Tarot.

J'ai commencé à l'étudier en lisant des livres, c'est-à-dire des références externes, sans vraiment entrer dans le Tarot.

Apprenant qu'un certain Alexandro Jodorowsky, que je connaissais alors uniquement comme cinéaste, donnait des stages sur le sujet, je m'y suis précipité. J'avais bien sûr remarqué "la Salle des Tarots" dans son chef d'œuvre LA MONTAGNE SACRÉE. 

Cela a été pour moi une révélation à plusieurs points de vue qui m'a conduit à faire un film sur ce personnage dont l'aura dépasse largement les frontières de l'art. Curieusement, le Tarot, sans en être complètement absent, en est resté plutôt en retrait. Chaque film a sa vie propre et il faut savoir suivre le flux qui se dégage de lui-même. 

Depuis l'enfance j'ai toujours été fasciné par les jeux de cartes, jusqu'à jouer clandestinement au fond des salles de classe trop ennuyeuses!

Plus tard, quand l'intérêt pour la face cachée de l'existence s'est fait sentir, je me suis tout naturellement dirigé vers le Tarot.

J'ai commencé à l'étudier en lisant des livres, c'est-à-dire des références externes, sans vraiment entrer dans le Tarot.

Apprenant qu'un certain Alexandro Jodorowsky, que je connaissais alors uniquement comme cinéaste, donnait des stages sur le sujet, je m'y suis précipité. J'avais bien sûr remarqué "la Salle des Tarots" dans son chef d'œuvre LA MONTAGNE SACRÉE. 

Cela a été pour moi une révélation à plusieurs points de vue qui m'a conduit à faire un film sur ce personnage dont l'aura dépasse largement les frontières de l'art. Curieusement, le Tarot, sans en être complètement absent, en est resté plutôt en retrait. Chaque film a sa vie propre et il faut savoir suivre le flux qui se dégage de lui-même. 

Pourtant cette rencontre a bouleversé ma vision du Tarot. Le point fondamental est qu'il ne fallait pas chercher la signification hors, mais bien dans les cartes.

Je me suis mis à l'étudier, à vivre avec serait une expression plus adéquate, puis à le lire pour des amis, développant progressivement ma propre méthode de déchiffrage.

Enfin, cherchant toujours à progresser, je me suis décidé à donner des leçons particulières, et surtout des consultations pour des personnes que je ne connaissais pas et contre rémunération. 

Le résultat a été sidérant. Les gens ont déballé tous leurs problèmes devant moi. Même s'ils venaient attirés par l'aspect "divination", "voyance"... leur motivation fondamentale était autre. Ils cherchaient d'abord à exprimer les tracas qu'ils estompaient autrement, notre société n'offrant que peu d'espace pour cela. Je me souviens d'une consultante me disant: "Cela fait tellement de bien de parler de soi."

C'est quelque part dramatique que l'on ne puisse le faire qu'à une occasion comme celle-ci, mais ce genre de remarques m'a donné beaucoup de foi dans ce que je pouvais faire. C'est avec la certitude que moi et les cartes pouvions être utiles à ces personnes que j'abordais ces séances.

Prédire l'avenir n'a à mon sens aucun intérêt. Je suis en effet persuadé que le futur n'est pas irrémédiablement tracé. Avec les cartes on peut dégager des tendances et agir sur celles-ci. En prenant les bonnes décisions par exemple. Mais je crois que le simple fait de faire apparaître les symboles a une influence certaine.

J'ai ainsi considérablement approfondi ma connaissance du Tarot. Étudier les cartes, les tirer devant des amis plus ou moins condescendants est une chose, passer l'épreuve du feu devant des personnes totalement inconnues est d'une tout autre dimension, comme faire de l'acrobatie sans filet. 

Happé par d'autres activités, je n'ai pas prolongé cette expérience au-delà de quelques années. Mais je peux dire que j'ai beaucoup appris pendant cette période.  

D'abord je me suis rendu concrètement compte à quel point les gens contenaient des problèmes derrière le vernis social. Je prends l'exemple d'une dame habitant une somptueuse villa avec piscine et vue sur le Lac Léman qui me déclare "ici je me sens en prison". J'habitais à l'époque dans un menu deux pièces et ma première réaction aurait pu être de ricaner. Mais en approfondissant son problème à l'aide des cartes, j'ai compris tous les embarras familiaux, dits et surtout non-dits, qui étaient attachés à cette demeure; et oui, il était tout à fait compréhensible qu'elle s'y sente cloîtrée. Il est important de reconnaître et d'accepter la souffrance d'une personne (à commencer par la sienne!). Dire que des personnes sont dans des situations pires (et on en trouvera toujours) et non seulement inutile mais ne sert au fond qu'esquiver sa propre peine. Celle-ci ne nous est pas arrivée par hasard, elle nous a été donnée, elle est notre lot, ce que nous devons accepter pour pouvoir travailler avec et finalement en sortir.

J'en arrive à la deuxième chose que j'ai retenue de cette période: l'être humain est fondamentalement attaché à la souffrance. 

Cela semble un énorme paradoxe... et ça l'est! Bien sûr à priori personne m'a envie de souffrir. D'ailleurs le bouddhisme (comme d'autres -ismes) nous dit que l'être humain est dépendant des plaisirs et donc qu'il faut s'en détacher pour se libérer... Et bien non, il est bien plus facile de se détacher des plaisirs que de la souffrance. 

Pourquoi?

Pas si facile que ça à expliquer. D'abord il est plus facile de se plaindre, de se laisser aller à sa situation aussi misérable soit elle que de faire l'effort pour en sortir. En fait, il faut différencier la douleur de la souffrance. Nous voulons tous éviter la douleur. Or sortir de la souffrance est un processus douloureux. Bien sûr, si nous marchons sur un clou rouillé, nous allons surpasser la douleur pour l'extirper de notre chair, parce que nous savons qu'autrement la plaie va dangereusement s'infecter. Or de toute évidence notre vie est parsemée de "clous rouillés" psychologiques et ils sont extrêmement difficiles à arracher.  Cela demande en effet une réelle volonté, faire face à soi-même, à ce qu'il y a de plus refoulé en nous. Et cela probablement que réside la raison fondamentale. Notre souffrance est l'expression de nœuds profonds en nous, qui proviennent de notre enfance ou d'antécédents familiaux. Les dénouer demande un travail d'introspection très difficile, mais essentiel, car comme l'a dit Carl Gustav Jung, «Ce qu'on ne veut pas savoir de soi-même finit par arriver de l'extérieur comme un destin».

La bonne nouvelle est que pour nous tirer de ce fatras, il y existe un grand, un très grand Guru à la clairvoyance extraordinaire.

Ce Maître c'est tout simplement votre vie, notre existence personnelle. Je crois que tout ce qui nous arrive est fait pour nous apprendre quelque chose. Le gros problème est que, le plus souvent, nous ne savons pas lire les messages qui nous sont donnés. 

C'est ainsi que le Tarot va nous être extrêmement utile. Avec ses puissants archétypes qui nous renvoient au plus profond de notre psyché, le Tarot va nous permettre de déchiffrer le livre de notre vie, exactement comme le fait la PAPESSE en ouvrant son ouvrage couleur chair. 

Présentation de mon livre et de ce qui va avec: